Il le sera à plusieurs titres : la gestion de la ressource en eau, l’innovation dans le traitement de l’eau, la sobriété énergétique, l’intégration environnementale, la sobriété foncière.
Les eaux de renouvellement des bassins et des vidanges seront récupérées. Une grande partie de l’eau de vidange des bassins sera réutilisée afin d’éviter au maximum les rejets directs dans le réseau. Cette eau sera notamment utilisée pour l’usage des sanitaires (wc) du bâtiment.
L’équipement disposera de bâches de stockage en sous-sol qui récupéreront les eaux de renouvellement. Les eaux pluviales et les eaux de renouvellement de bassins seront stockées et traitées par ultrafiltration. Il est prévu de pouvoir utiliser cette eau traitée pour remplir à nouveau les bassins. Cependant, cette technique innovante est en cours de validation par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES). Cette technique permet d’économiser entre 25 et 30% d’eau sur l’ensemble de l’équipement. Le complément d’apport d’eau neuve est réalisé par l’adduction d’eau potable. L’équipement est donc conçu pour pouvoir utiliser soit l’eau du réseau d’eau potable soit les eaux pluviales et de renouvellement ainsi traitées et ultrafiltrées.
Par ailleurs, pour le fonctionnement des douches massantes ou des hydrojets de la balnéo, l’eau traitée des bassins sera utilisée en cycle fermé afin d’optimiser les consommations.
La piscine pourrait être alimentée par le futur Réseau de Chaleur Urbain (RCU déployé sur la zone agglomérée de Dinan), l’énergie produite par l’Unité de Valorisation Énergétique de Taden (issue de l’incinération des déchets ménagers) venant assurer le chauffage de l’équipement. La déshumidification de la halle bassin sera assurée grâce à une pompe à chaleur avec récupération de chaleur pour préchauffer l’eau des bassins
Enfin, l’implantation de la piscine sur un ancien site industriel traduit de manière exemplaire la volonté d’agir en faveur de la sobriété foncière. L’étalement urbain se fait toujours au détriment des zones agricoles ou des espaces naturels. Il impacte gravement la qualité de notre biodiversité. Faire le choix d’une opération sur une friche industrielle, c’est répondre non seulement à la défense de la biodiversité, mais aussi à la préservation de nos terres nourricières, à l’optimisation des réseaux d’ores et déjà existants (routiers, eau, assainissement…)