Don Dias c’est de la pop DIY made in Rennes faite avec la sincérité des moyens qui lui sont donnés. C’est à dire un trombone, trois bouts de ficelles et quelques micros.
Le fait maison règne dans un album où la variété de la proposition pourrait faire croire à un exercice de style. Mais la pâte de ce popeux venu du far west fait de ce cadavre exquis, une blague tout sauf incohérente.
Entre du Mac DeMarco sous stéroïdes et un Elliott Smith sous ecstasy, cette musique concoctée tard dans la nuit est définitivement faite pour être écoutée sous le zénith de midi.